1x01 Glycérine - Episode Pilote
1x02 Glycerine Addict
1x03 Versus
1x04 In The First Flush Of Youth
1x05 Union don't make strength
1x06 The beginning of the end Season finale !

1x05 Union don't make strength

 

La journée passée avait été très longue pour nos apprenties tueuses. Il était environ 14 heures 30 minutes et 28 secondes quand la sonnette retentit dans l'appartement de Maeva. Elle se réveilla en sursaut et alla ouvrir la porte à moitié endormie. Les événements de la veille l'avaient fatiguée.
Maeva : OUAI j'arrive !
Elle ouvrit la porte.
Richard la regardait d'un air complètement ahuri. Puis, il éclata de rire.
Maeva : Quoi ?
Richard : AAAAAahahah !! T'as vu hihi.... t'as vu... hihi.... ton pyjama !
PYJAMA.
ROSE.
NOUNOURS.
Maeva : euh... bah...en fait... il est pas à moi... je l'ai emprunté...à... ma cousine !
Richard : ouai bon bref j'ai quelque chose pour toi !

Il entra et alla directement au frigo.

Maeva : je t'en pris sers toi !
Richard : hmpch crunch crunch... tiens !
Maeva : un journal ??
Richard : Bah tu veux un boulot non ?
Maeva (mine désappointée) : ouais... c'est trop gentil...
Richard : je t'ai entouré quelques trucs qui ont l'air pas mal !

GENERIQUE

Au même moment chez Lyli. Cette dernière était assise dans son salon, devant un mauvais film.
Elle n'avait pu dormir après les événements de la veille. Elle savait qu'elle devait s'expliquer avec Spikounette mais c'était vraiment la dernière chose dont elle avait envie après ce qu'elle lui avait fait subir. Le téléphone se mit soudain à sonner. Lyli ne voulait pas répondre, c'était trop dur. Le répondeur se mit alors en marche.
" Alexaaaaaaandriiiiiiiiii Alexandraaaaaaaaaaaaaa !!!!! Vous êtes bien chez Charlie Chaplin ! Non j'déconne ! C'est Lyli ! Laisser un message je suis occupée alors je vous rappelle si je vous aime bien ! Puis Maeva si c'est toi ben AU REVOIR !"
Le silence se fit... La personne à l'autre bout du fil n'avait pas raccroché. On l'entendait respirer... lentement...les secondes se firent de plus en plus longues... Lyli attendait.
" Lyli... c'est moi... Spikounette... je sais que tu n'as pas forcément envie de me parler mais je crois qu'on devrait se voir..."
Le silence se fit à nouveau.
Lyli avait très bien entendu. Elle réfléchit quelques secondes et décrocha le téléphone, sans dire un mot.
Spikounette : Écoute, laisse moi une chance.
Lyli : Tu ne m'en a laissé aucune. Et à mes parents non plus.
Spikounette : Je suis désolée je...
Lyli : Tu es désolée ? Et c'est tout ce que tu trouves à dire après avoir fait tuer mes parents et après avoir failli tous nous faire tuer ? Tu ne crois que des excuses seraient bien plus appropriées ?
Spikounette : Peut-être que...
Lyli : Peut-être que tu devrais tout simplement me foutre la paix ! Peut-être que tu ne devrais plus jamais me parler ni me voir ! Et peut-être que si je ne t'avais jamais rencontré mes parents seraient encore en vie !
Spikounette : Je suis ta seule amie Lyli...
Lyli : Mettons les choses au clair. Tu n'es plus mon amie. Tu m'as trahi... et mes amis avec... je parle de mes vrais amis. Je t'avais pardonné pour la mort de mes parents... en tout cas je le croyais... mais après le coup d'hier... je ne peux pas.
Spikounette : Viens quand même à la réunion qu'on avait prévue. Au moins pour faire le débriefing d'hier...
Lyli : Je vais venir... compte sur moi...
Spikounette : Écoute moi je...
Lyli : Je suis désolée...

Elle raccrocha et débrancha le téléphone. Elle décida se sortir un peu prendre l'air pour se remettre les idées en place avant la fameuse réunion qui devait avoir lieu dans quelques minutes. Peut-être allait-elle passer chez Maeva... peut-être...

Au même moment à l'appartement de Jao. Celui-ci s'apprêtait à aller travailler. Il était directeur d'un petit magasin spécialisé en matériel sportif. Celui-ci appartenait autrefois à son grand-père mais il en avait hérité il y a quelques mois après que celui-ci ait un peu perdu la tête.
Jao : Grand-père ? J'y vais !
GP : Attend fiston ! Tu oublies la tarte aux pommes pour Madame Davis !
Jao : Grand-père... Madame Davis a déménagé depuis deux ans...
GP : Mais non qu'est ce que tu racontes ! Je l'ai vu hier ! Elle est venue avec ses amis !
Jao : Non ça c'était Maeva, la nouvelle voisine...
GP : NON C'ÉTAIT MADAME DAVIS !
Jao : Oui... bon euh... si tu veux... J'y vais !

Jao s'en alla et en sortant il dit "Je t'appelle ce soir Grand-père ! Bonne journée !"

Pendant ce temps à l'appartement de Maeva.
Richard : Mais si c'est parfait pour toi !
Maeva : Je ne crois pas !
Richard : En plus le costume est super ! Et la couleur bleue te vas bien !
Maeva : NON JE NE FINIRAIS PAS POMPISTE !
Richard : Écoute c'est la 36ième annonce que tu refuses... un coup c'était trop mal payé, un coup tu voulais pas parce que t'aimais pas le quartier, ensuite c'était trop loin de la mer, après t'as dit que tu pouvais pas parce que t'as mal au dos... et là tu vas me sortir que t'aimes pas le bleu c'est ça ?
Maeva : Non...
Richard : ALORS QUOI ???
Maeva : Ben... c'est les odeurs... je tiens pas à faire fuir tout le monde à 5 km à la ronde !
Richard : Bon sur ce coup là je suis d'accord... puis bon c'est pas trop un travail de fille... (il reprit le journal) Alors... cherche informaticien, ingénieur en électronique... tiens je devrais y penser... bon euh... responsable de mairie... ça veut rien dire quoi ça...
Maeva : Je m'en fou ils payent combien ?
Richard : Si tu dois être responsable de quelque chose vaut mieux que ça soit pas d'une mairie !
Maeva : Ouais le pire c'est que t'as raison...
Richard : J'AI TROUVÉ !!!!!! Ils cherchent une vendeuse !
Maeva : Vendeuse... ouais c'est pas mal ça ! Dans une grande maison de couture j'espère ! NON MIEUX !!!! DANS UN IMMENSE CENTRE COMMERCIAL AVEC PLEIIIINS DE MAGASINS A PERTE DE VUE !
Richard : Rêve pas trop... c'est dans un magasin de sport... à deux rues d'ici en plus !
Maeva : De sport ???? C'est quoi le nom du magasin ?
Richard : euh... c'est pas écrit...
Maeva : Tu sais le gars qu'on est allé voir hier avec son grand-père un peu farfelu ? Mon voisin...
Richard : OUAIS ! Celui qui avait des histoires passionnantes !
Maeva : euh... ouais lui... ben je sais qu'il possède un magasin de sport dans le coin ! C'est peut être le sien !
Richard : Si c'est le cas tu pourrais être pistonnée ! Il t'aime bien je suis sûre qu'il t'engagerais !
Maeva : Ça te dirait d'aller voir ?
Richard : Ouais ! C'est parti !
Maeva : Attend une minute...
Richard : Quoi ? Tu veux pas parce qu'il y a pas l'air conditionné cette fois ?
Maeva : pas vraiment... je compte pas y aller en pyjama !
Richard : Tu as 5 minutes pour t'habiller ! ACTIVE !!!

Dans les rues de LA. Lyli se promenait en pensant au passé. Elle marchait lentement, elle paraissait complètement ailleurs. Elle était hantée par la mort de ses parents. Elle pensait que c'était du passé mais en l'espace de quelques jours absolument tout avait refait surface. Et bien qu'elle était très forte, même une bribe du passé pouvait la fragiliser... et elle le savait. C'est en parti pour ça qu'elle en voulait à Spikounette... mais pas seulement. Elle lui avait pardonné pour "l'incident", comme elle l'appelait, mais là Spikounette l'avait à nouveau trahi. Et encore... si seulement elle avait été la seule à avoir été trahi...
Lyli arriva au point de rendez-vous. C'était un parking sous terrain. L'étage 3 était désaffecté depuis plusieurs années, et seul quelques rats osaient s'y rendre. Le lieu était sûr point de vue discrétion mais totalement loufoque point de vue sécurité.
Spikounette était déjà là. On avait du mal à la distinguer au milieu de la poussière à cause de son long manteau en cuir noir. Tout autour des pans de murs étaient écroulés.
Spikounette : Je t'attendais...
Lyli : Sans dèc...
Spikounette : Bon on va aller droit au but.
Lyli : Ça vaudrait mieux pour toi...
Spikounette : Ainsi que pour toi...

Ça n'était pas le moment de se disputer et elles le savaient toutes les deux. De plus Lyli n'aurait pas fais long feu face à une sorcière d'une telle puissance.

Spikounette : A propos de ce qui c'est passé hier... on s'en est bien sorti. Toi et Maeva avez été géniales.
Lyli : Merci... mais ce n'est pas grâce à toi.
Spikounette : Je devais le faire je n'avais pas le choix. Vous formez une bonne équipe et je pense que vous devriez continuer à bosser ensemble.
Lyli : L'union fait la force comme on dit...
Spikounette : Ouais mais ça n'est pas ce qui m'inquiète. Deux humains auraient pu y rester et je ne sais toujours pas comment ils ont pu croire qu'on se souvenait de rien...
Lyli : Avoue que ça t'arrangerait...
Spikounette : Quoi donc ?
Lyli : De tout oublier...
Spikounette : Ça n'est pas le sujet. Lyli ce sont deux simples humains et jamais ils ne doivent savoir ce qu'on fait réellement. Ils peuvent y laisser leur peau.
Lyli : Tu vois... même moi je ne sais pas qui tu es réellement... ils sont peut-être "simplement humains" comme tu dis... mais eux... je sais que je peux leur faire confiance... je sais que jamais ils ne me trahiront. Peut-être qu'ils y laisseront leur vie, mais eux au moins ils le feraient en connaissance de cause et ils auront de quoi en être fiers ! Pas comme mes parents...
Spikounette : (excédée par les remarques de Lyli) La ferme !
Lyli (avec un petit sourire) : Ne compte pas sur moi pour te faire oublier tes erreurs...

Spikounette baissa la tête. Ce mot lui avait échappé, elle n'avait pas voulu blesser Lyli.

Lyli : Regarde moi ! A partir de cet instant, nous n'allons nous rencontrer que si nécessaire. Tu vas t'adresser à moi en tant que Tueuse et uniquement en tant que Tueuse. Tu me parleras seulement pour répondre aux questions que je pose. Il n'y aura aucune allusion au passé, aucun souvenir d'évoqué, ni aucune anecdote à notre sujet. Tu ne feras aucun commentaire sur mon job, pas de remarques ni de félicitations. Est-ce que tu m'as bien comprise ?

Spikounette ne disais rien.

Lyli : EST-CE QUE TU AS COMPRIS ?

Spikounette : Oui...

Lyli : Bien.

Lyli se retourna sans adresser le moindre regard à Spikounette et s'en alla. Spikounette resta là quelques instants. Elle fixait la porte par laquelle Lyli venait de partir, elle ne pouvait y croire.

Devant le magasin de sport. Richard et Maeva étaient postés devant la vitrine en observant l'intérieur.
Richard : Alors ? C'est le magasin de ton voisin ?
Maeva : Je sais pas je vois rien je suis trop petite ! Tu peux me porter ?
Richard : ... tu veux pas tout simplement rentrer...
Maeva : Non arrête et si on me voit !
Richard : Ben tu sais c'est un magasin...
Maeva : JUSTEMENT ! Je veux pas passer pour une folle !
Richard : C'est déjà loupé sur ce coup là...

Lyli était toujours dans la rue. Elle se dirigeait vers son appartement pour chercher des armes. Sa rencontre avec Spikounette l'avait un peu perturbée et elle s'était dit qu'une bonne chasse aux démons dans les égouts avec Maeva allait lui remonter le moral. Mais pour le moment quelque chose n'allait pas. Lyli était mal à l'aise, et en général ça ne présageait rien de bon. Elle se retourna, mais ne vit rien, que de gens normaux qui se baladait normalement. "Trop normal" pensa-t-elle. Elle allongea ses pas mais le mauvais pressentiment grandissait. Elle était suivie. Elle en était certaine. D'un seul coup elle tourna dans une ruelle isolée se mit contre le mur et attendit quelques secondes. Un personne arriva, Lyli lui sauta dessus, la fit trébucher et la plaqua au sol en lui mettant le bras derrière le dos. La personne ne se débattait même pas.
Lyli : QUI ÊTES VOUS ?
L'homme : Je ne vous veux pas de mal.
Lyli : Et ça vous prend souvent de suivre les jeunes filles dans la rue ?
L'homme : Non c'est vous que je suis. Pas n'importe qui.
Lyli (tirant sur son bras et appuyant) Je répète : Qu'est ce que vous me voulez ?
L'homme : AAAaaah... je vous dis la vérité... je ne vous veux pas de mal. Je m'appelle Poops. Enfin c'est comme ça qu'on m'appelle...
Lyli : Hmmm... Et qui vous appelle comme ça ?
Poops : Mes amis...
Lyli (le relâcha) : Et qui vous dis que vous pouvez me considérer comme une amie ?
Poops (se relevant et faisant face à Lyli) : Parce que je veux vous aider...
Lyli (elle remarque qu'il était très grand grand et avait les yeux très bleus): M'aider ? A faire quoi ?
Poops : Vous aider dans votre mission.
Lyli : Ma mission ? Vous êtes au courant de quoi ?
Poops : Je ne sais pas si je dois vous le dire...
Lyli : Vous me suivez, vous me dites que vous voulez m'aider et ensuite vous ne voulez pas me dire ce que vous savez ! Désolée mais je trouve ça un peu gros...
Poops : Tout ce que je peux vous dire... c'est que vous ne rentrerez pas chez vous ce soir. (Il commença à partir)
Lyli : Quoi ?
Poops : Faites attention à vous.
Lyli : Mais qui êtes vous ?
Poops (se retournant une dernière fois) : Vous le saurez bien assez tôt... quand le moment sera venu... (il retourna dans la rue)
Lyli courra pour le rattraper mais c'était trop tard. Personne. Il avait déjà disparu dans la foule. Elle se demanda quelques secondes si elle avait rêvé, mais non, c'était bien trop réel. Elle décida quand même d'aller chercher des armes puis d'aller chez Maeva.

Justement au magasin, dans le bureau de Jao. Maeva et Richard étaient assis tranquillement.
Jao : Mais enfin qu'est ce que vous faisiez l'un sur l'autre devant la vitrine ?
Maeva : On est désolés.
Richard : Complètement désolés.
Jao : Et comment avez vous fait pour tomber et casser la vitrine ?
Richard : ... bah euh...
Maeva : C'est la faute à ton client ! Il a ouvert la porte du magasin et il nous a effrayé ! Richard a voulu reculer mais il a trébuché sur un carton qui était tombé d'une de tes poubelles ! Tu devrais les ranger autre part ! C'est vrai quoi !
Richard : Résultat on est tombé en avant tous les deux en plein dans la vitrine....
Maeva : Et si t'avais pas de vitrine ou on voit rien à travers ben on n'aurait pas fait une telle escalade pour voir l'intérieur ! Na !
Jao : Il suffisait d'entrer... vous vouliez quoi au juste ?
Maeva : Ben c'est-à-dire que...
Richard : Elle cherche un boulot et on a vu l'annonce dans le journal !
Maeva : Chhhhhuttt !!
Jao : Bonne idée !
Maeva : Quoi ?
Richard : QUOI ?
Jao : Ne croies pas que ça soit pour mon plus grand plaisir... c'est juste pour rembourser la vitrine...
Maeva : Je me disais aussi... mais euh... y'aura possibilité de me garder après ?
Jao : Si tu fais du bon boulot y'aura aucun problème.
Maeva : Génial ! Je commence quand ?
Jao : Dès demain. Tu commences à 9 heures, à midi t'as une pause d'une heure trente et tu termine à 17 heures. Tout ça 3 jours par semaine pour commencer, et si ça se passe bien on pourra augmenter le nombre de jour.
Maeva : Et la paye ?
Richard : Chhhhhut ! Pas comme ça ! Ça va pas ou quoi !
Jao : La même que Richard... 10 $ de l'heure pour commencer...
Richard : QUOI ????
Maeva : Woaaaaaah !!!!!
Richard : Mais je veux pas travailler ici !
Jao : Et tu crois peut-être que la vitrine va se rembourser toute seule ? T'y es pour autant qu'elle !
Maeva : Ouais c'est vrai ça !
Richard (à Maeva) : Merci de ton soutiens... (à Jao) ... Je crois que je n'ai pas le choix.
Jao : Non.
Maeva : Non.
Richard : Très bien... j'accepte.
Jao : Bon... je vais vous faire faire le tour du magasin et vous expliquer ce que vous aurez à faire.

A ce moment des hurlements retentirent dans tout le magasin. Jao, Richard et Maeva se précipitèrent hors du bureau. En un instant ils se retrouvèrent avec une arme sur la tempe. Quatre hommes armés et cagoulés étaient entrés dans le magasin. Les trois acolytes n'avaient eu le temps de réagir. Tous les clients furent rassemblés au rayon sport nautique dans le fond du magasin. La porte d'entrée fut fermée.
Homme : Qui est le patron des lieux ?

Personne ne répondit. L'homme prit Richard et lui mit son revolver sur la tempe.

Homme : Je répète ! QUI EST LE PATRON DES LIEUX ?
Richard (en pensée) Mais que ferais Mac gyver dans une situation pareille ?

Jao: C'est bon c'est moi ! Qu'est ce que vous voulez ?
Homme : Du matos !
Jao : Pour faire quoi ?
Homme (en relachant Richard qui se rassit à coté de Maeva) : Ca te regarde ?
Jao : Non... mais si vous voulez du matos servez vous.

Un peu plus loins Maeva et Richard discutaient discrètement.
Maeva : Richard non tu ne peux pas faire un bazooka avec des palmes et de la crème solaire !
Richard : Mais Mac l'a fait dans l'épisode 21 de la saison 5 !
Maeva : C'est un film ! Soit un peu réaliste !
Richard : Ca te va bien de dire ça à toi...
Maeva : Arrête ou je vais tssitssiter !

Trois des hommes étaient partis chercher le matériel dont ils avaient besoin. D'un seul coup l'homme qui était resté avec les otages s'énerva.
Homme : SILENCE !
Jao : Ecoutez laissez partir les clients et gardez moi... vous n'avez pas besoin d'eux pour voler du matériel...
Homme : Malin celui-là... LEVE TOI !
Jao s'exécuta sans contredire l'homme.
Homme : Approche...
Jao (en se rapprochant) : Laissez les partir...
L'homme saisi vilement Jao par le bras et lui mis un couteau sous la gorge.
Homme : Si tu fais quelque chose pour nous empêcher de partir je te jure que tu le paieras...
Jao ne pouvait dire un mot tellement il était envahi par la peur. Il se contenta d'acquiescer.
Homme : Bon puisque mes potes et moi on est là... tu vas quand même nous vider la caisse...

Du côté de Maeva et Richard :
Maeva : Richard tu peux pas faire exploser la magasin pour créer une diversion avec un maillot de bain homme taille 46 vert fluo et un élastique de lunettes de plongée !
Richard : Ben c'est pas de ma faute si on est coincé au rayon sport nautique !
Maeva : Au secouuuuuuuuuurs je veux plus jamais être prise en otage avec lui !

Jao avançait lentement vers la caisse. L'Homme le regardait de loin car il devait surveiller les otages.
Jao arriva à la caisse, pris un sachet et commença à le remplir. L'Homme ne faisait pas très attention et Jao savait qu'une alarme était située juste en dessous de la caisse. Discrètement il se baissa, tout en continuant de remplir le sac pour ne pas éveiller les soupçons. Sa main de rapprochait du bouton qui allait alerter la police. Il était sur le point d'appuyer mais tout d'un coup un des trois autres homme apparu derrière lui.

Homme 2 : Si j'étais toi je ne ferais pas ça...

Jao se releva et continua à remplir le sac. Il avait juste eu le temps d'appuyer sur le bouton. Une petite lumière rouge se mit à clignoter. L'homme la vit de suite.

Homme 2 : IL A DECLENCHE L'ALARME ! FAUT QU'ON SE BARRE !

L'homme 1 se précipita vers Jao et lui mis à nouveau le couteau sous la gorge.

Homme 1 : Je t'avais prévenu...

Il lui fit une entaille profonde dans la joue. Jao saignait beaucoup. Les hommes se mirent à courir en direction de la sortie. A ce moment là, Maeva et Richard se levèrent et se mirent aussi à courir vers la sortie. Jao pris un fusil sous le comptoir et les suivit.

Au dehors, Lyli était en train de marcher tranquillement de l'autre coté de la rue pour aller chez Maeva quand elle vit quatre hommes sortir à toute allure du magasin et traverser la rue en sa direction. Aussitôt derrière eux, Maeva et Richard sortirent. Maeva vit Lyli et lui cria de les arrêter. Lyli s'élança vers les hommes, c'est alors qu'à ce moment Jao sortit et pointa son fusil sur les hommes. Richard le vit et écarta Maeva hors de la ligne de mire. Ils se mirent à l'abri derrière la voiture la plus proche.
Jao ne réfléchit pas et tira dans le tas. Une balle alla droit en direction d'un des hommes et le toucha dans le dos. Il tomba lourdement au milieu de la route. Une voiture freina et manqua de lui rouler dessus. Maeva et Richard assistèrent à la scène, impuissants. Maeva se releva et couru en direction de Jao pour l'empêcher de tirer à nouveau. Mais c'était trop tard. Il tira une seconde fois. Cette fois si la balle fila droit vers Lyli et la toucha à l'épaule. Lyli s'écroula comme un château de carte et tomba sur la route. Maeva, qui n'avait pas eu le temps de voir si quelqu'un était touché, couru vers Jao et lui sauta dessus pour lui prendre son fusil juste au moment où il tira un troisième coup. Le coup partit en l'air, Maeva saisit le fusil, Jao s'effondra par terre, en pleurs. Maeva se retourna et vit Richard qui courrait en direction de Lyli. Elle était par terre dans un bain de sang. Richard s'accroupit à ses côtés.
Maeva : LYLIIIIIIIIIIIII ! NOOOOOOOOOOON !
Elle rejoignit Richard.
Richard : Lyli !!! (à Maeva) Elle est encore consciente !
Maeva : Lyli reste avec nous ! RESTE AVEC NOUS !
Lyli (en marmonnant) : Il avait raison...
Maeva : Quoi ? Qui ça ? RICHARD APPELLE LES SECOURS DE SUITE ! (il pris son portable)
Lyli : L'homme...Poops... je ne rentrerais pas ce soir...
Maeva : Quoi ! Mais dit pas ça ! On va te sortir de là ! Faut que tu y croies Lyli ! Nous fais pas ça ! tu peux pas me laisser ! J'ai besoin de toi moi ! (en pleurant) TSS TSS TSS !! Je te promets de plus le dire !

Lyli ferma lentement les yeux. Elle était dans les vaps. L'ambulance arriva. Les secours se précipitèrent autour d'elle. Maeva, qui pleurait toujours, se mit debout à côté de Richard qui était toujours sous le choc. Jao était toujours par terre, complètement abasourdi par ce qu'il venait de faire. Le corps de l'homme gisait toujours sur le sol et les autres s'étaient enfuis.

Maeva : Richard... pourquoi tu ne poses pas de questions ?
Richard : A propos de quoi ?
Maeva : Tu...à propos de toutes ces choses... qui se passent autour de nous...tu es au courant de tout et je le sais. Tu as assisté à tout dans les moindres détails et tu fais comme si tout ça n'était jamais arrivé. Les vampires, les démons, Spikounette, Lyli et ...moi ! Je me pose des milliers de questions et tu dois t'en poser au moins tout autant. Pourquoi tu n'en poses pas ?
Richard : Par ce que j'ai peur...
Maeva : Moi aussi...
Richard : Parfois je me dis que tout ça n'est qu'un rêve, et ça me rassure. J'ai peur qu'en sachant la vérité, tout s'effondre... j'ai pas envie de me dire qu'un jour ou l'autre... s'en sera fini de nous tous.
Maeva : Merci...
Richard : Merci pour quoi... je sais déjà tout ce qu'il faut savoir...
Maeva : ...Merci de ne pas poser de questions.

Richard lui sourit. L'ambulance s'éloignait, avec à son bord... Lyli. L'autre homme était mort juste avant que les secours arrivent. Une voiture de police arriva. Deux policiers en sortirent et s'avancèrent vers Jao. Il ne fit aucune résistance et leur expliqua brièvement ce qui venait de se passer. Un policier lui passa les menottes et le fit monter dans la voiture qui s'éloigna rapidement.

(à suivre)


FIN