Haine
+ Haine = Amour
Auteur : Tanis
Résumé
: Les pensées de Spike et de Buffy tandis qu'ils s'interrogent sur
leurs relations.
Spoiler : Saison 6.
Spike
Et voilà
ça se termine toujours de la même manière. Je la baise de
toutes les manières possibles et imaginables, je la fais jouir à
en hurler et après, elle reste cinq minutes à côté
de moi. Cinq petites minutes. Le temps de reprendre son souffle. Puis elle ramasse
ses vêtements, se rhabille et me jette un seul et unique regard de mépris
avant de se casser. Sans un mot. Je la hais. Je l'aime
J'en ai marre
! Toujours le même putain de scénario ! Tout à l'heure, elle
est venue me demander des renseignements. Maintenant, je les lui fais payer en
nature, mais à chaque fois, elle commence par essayer de se défiler
en me proposant du fric. Et non, cocotte ! Ça ne marche plus comme ça,
toi et moi, on a dépassé ce stade.
- Tu veux des renseignements
? lui ai-je dit. Fais-moi une pipe.
Elle m'a traité de gros porc, de
saleté de suceur de sang, mais au final, elle s'est exécutée.
Pour notre plus grand plaisir à tous les deux
Buffy
Je me dégoûte.
J'ai envie de vomir. Mais je ne peux pas résister. Il est comme une drogue
pour moi. Je suis accro, je ne peux plus me passer de lui. Des sensations qu'il
fait naître en moi. Quand je sens sa hampe raide en train de me labourer,
c'est véritablement le seul moment où je me sens vivante.
Bon
sang ! Tout était tellement plus facile quand je le détestais et
que je voulais le tuer ! Maintenant, je le hais. Mais je suis incapable de le
tuer. Alors je remets mes vêtements en essayant désespérément
de me dire que rien n'a changé, que je le méprise encore davantage
qu'avant. Mais la vérité c'est que je me sers de lui, et que c'est
moi que je méprise le plus.
Plus il m'en donne, et plus j'en réclame.
Là, maintenant encore, si je m'écoutais, je le renverserai à
nouveau sur le lit et je le baiserais. Je me sers de lui comme d'un objet sexuel.
Spike
Elle mouille encore. J'ai un odorat très développé,
et je peux le sentir d'ici tandis qu'elle enfile sa jupe. Elle regarde autour
d'elle, irritée, cherchant quelque chose qu'elle ne trouve pas.
- Mais
ou est passée cette satanée culotte, bon dieu ? !
Machinalement,
je mets la main sous l'oreiller et en tire un bout de tissu en dentelle, que je
brandis comme un trophée.
- C'est ça que tu cherches, amour ?
Elle m'arrache la culotte des mains avec un regard noir. Je l'attrape et glisse
une main indiscrète sous sa jupe, mes doigts pénétrant son
intimité. Sa respiration se fait plus courte tandis qu'elle amorce un imperceptible
mouvement du bassin pour accompagner mon mouvement. Je retire lentement mes doigts
et les porte à ma bouche pour les lécher, sans que mes yeux quittent
les siens. Elle quitte brusquement la crypte, en claquant la porte.
Je suis
esclave de mon amour pour elle. Mais c'est une arme à double tranchant.
Car elle aussi est esclave des sensations que je lui procure. Aucun de nous n'a
un rôle fixe de dominant ou de dominé dans cette relation sado-maso.
Chacun son tour, ma belle ! Tu vas revenir, je le sais
Buffy
Je suis
dehors, le souffle coupé. Le vent me fouette le visage. Est-ce de l'amour
? Est-ce du désir ? Je n'en sais rien. Je sais seulement que j'ai besoin
de lui à en crever. Il est le seul à me faire ressentir quelque
chose. Il me fait l'amour comme personne avant lui ne l'a jamais fait. Ni Angel,
ni Riley, ni Parker.
J'ai mis ma culotte dans ma poche de veste. Je sens encore
ses doigts dans ma fente. J'ai envie de lui. Rien d'autre n'a d'importance. Je
hais ce salaud ! Mais j'ai envie de sentir sa queue en moi, j'ai envie de me faire
prendre comme un animal, de voir son visage tordu de fureur et de plaisir tandis
qu'il balance son foutre en moi. Je n'en peux plus. Je le hais.
Machinalement,
je fais demi-tour et je rentre dans la crypte. Il est sur le lit, un sourire impudent
aux lèvres, en train de se masturber. Je suis hypnotisée par ce
pénis long et dur, par le mouvement de sa main autour.
- Viens me sucer,
ordonne-t-il, la voix rauque.
Alors lentement, en maudissant ma faiblesse,
je me déshabille et je m'exécute, telle une droguée incapable
de résister à sa drogue
FIN