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Esclave
et maîtresse Auteur
: Tanis Spoiler
: Angel, saison 1. Episode " Cinq sur cinq " Résumé
: La séance de torture de Wesley, racontée par une Faith qui
s'amuse énormément. Avec une fin
un peu différente.
Cette fic s'inscrit dans la lignée de mes petits délires persos
! J'ai toujours voulu savoir ce qui se cachait derrière
cette façade ennuyeuse. Derrière ces lunettes cerclées, cette
chevelure soigneusement coupée. Ces éternels costumes de tweed,
cet accent typiquement anglais
Oui, je rêvais depuis de longs mois
de faire connaissance avec l'homme qui se cachait derrière le rat de bibliothèque.
Wesley Windham-Pryce. Mon observateur. Et maintenant, il est à ma merci.
Attaché sur une chaise, la bouche bâillonnée par un mouchoir,
ses yeux gris ne quittant pas ma séduisante personne. Me regardant jouer
avec mon couteau. Il est couvert de plaies et d'hématomes. Hum ! C'est
vrai que je n'y suis pas allée de main morte
Au fond, je ne suis
pas une très gentille fille. Mais ça, je pense que vous vous en
doutiez, non ? Et Wesley vient d'en prendre vraiment conscience. Tout au moins
pendant la dernière heure. Ce n'est pas fini. Je pense que nous avons encore
le temps de nous amuser un peu avant l'arrivée d'Angel. Je lui saute
sur les genoux, et plante mes ongles dans ses plaies. Il ne crie pas sous son
bâillon, mais a un sursaut de douleur. Vite réprimé. Bravo,
Wes, tu sais encaisser. · Mon pauvre chéri, dis-je avec douceur,
tous ces bobos, ça me donne envie de jouer à la maman ! Si un
regard pouvait tuer, je serais certainement déjà morte. Je lui enlève
ses lunettes. C'est vrai qu'il a de beaux yeux, cet enfoiré ! J'ai vraiment
envie de m'amuser, ce soir. · Ce serait quand même plus drôle
si tu collaborais un peu, dis-je avec une moue. Allez, si je t'enlevais ça
? Et je lui arrache d'un coup sec le bâillon. Tout en remarquant au passage
que ce sale type imbu de sa personne a aussi une belle bouche. Ça me donne
envie de mordre dedans
· Maître, vos désirs sont
des ordres ! Ma langue lèche délicatement son oreille, puis je
plante sauvagement mes dents dedans. Il réprime une fois de plus un cri
de douleur. Ce cher Wesley a l'art de réveiller mes pulsions les plus animales
Mais je suis émerveillée de voir à quel point il tient bien
le choc. · J'étais ton guide, Faith, parvient-il à murmurer.
Je sais qui tu es vraiment
Tiens, voilà autre chose ! Il pense
me connaître, moi qui ne me comprends pas moi-même ! · Même
si je dois mourir, reprend-il, il y a une chose que je sais, et que tu ne pourras
jamais oublier
Là, je dresse une oreille intéressée.
Quelle sorte de révélation à la con va-t-il bien pouvoir
me pondre, cette fois-ci ? · Je t'écoute, chéri. Autant
lui laisser son temps de parole. · Tu es
une vraie pourriture,
Faith ! Pourquoi est-ce que ça me blesse ainsi ? Parce que j'ai toujours
voulu son approbation et que je ne l'ai jamais obtenue ? Non, rien de ce que ce
sombre crétin affirme ne peut m'atteindre
Mais par contre, ça
me met fichtrement en rogne ! Au point de hurler. · Tu vas la fermer,
oui ! ? D'accord, chéri, toi et moi on va passer aux choses sérieuses
! Je lui remets violemment son bâillon sur la bouche. Sur la table, un
cadre. Avec une photo, nous représentant, Buffy et moi. Le bon temps. Je
la brise, et récupère un morceau de verre bien tranchant. Mais
au lieu de me diriger vers lui, je vais à la fenêtre, essayant désespérément
de me calmer. Ce soir, j'ai le corps en feu. L'excitation du combat, sans doute. ·
Tu ne t'es jamais dit que ça aurait pu être différent, entre
toi et moi ? dis-je soudain. Si tu t'étais occupé de Buffy et si
Giles avait été mon guide. On n'en serait pas là, maintenant
! Tu imagines, Giles à ta place ? J'éclate de rire. Il ne bronche
pas, mais je sais qu'il est attentif au moindre son, au moindre mouvement. J'en
ferais autant, à sa place. Sauf que je ne suis pas à sa place. ·
Ça doit être ça, la fatalité. Quand on n'a pas le choix. Il
fait frais, à la fenêtre. Je m'approche de lui, de la démarche
élastique propre aux tueuses
et aux panthères. Je lis dans
ses yeux qu'il ne peut s'empêcher d'être fasciné. Il faut bien
l'avouer, je suis quand même un bel animal. · C'est toi qui te
retrouve là, Wesley. C'est comme ça
Tu sais ce que c'est le
destin, toi ? Moi pas ! J'agrippe une poignée de cheveux, et je lui
tire violemment la tête en arrière. Il grimace de douleur, mais ne
fait toujours entendre aucun son. · Regarde la vérité
en face, Wesley. Tu as tout raté, lui dis-je avec mépris. Avec tes
certitudes, ton air de ne pas y toucher, monsieur j'ai tout compris, monsieur
je sais tout ! J'ai envie de t'entendre hurler ! · Certainement pas,
répond-il dignement, après que je lui ai de nouveau ôté
ce qui lui obstrue la bouche. Ça me rend vraiment dingue ! Il est là,
entièrement à ma merci, et il trouve encore le moyen de me narguer
et de jouer les héros ! Je peux le torturer, le tuer, je peux
Non,
j'ai une autre idée, tout à coup. Une idée beaucoup plus
intéressante pour nous deux. Et à le voir frissonner, un petit sourire
se met à jouer sur mes lèvres. · Tu as froid, mon pauvre
bébé
Attends, je vais te réchauffer. Je m'assieds
sur ses genoux, regardant avec ironie ses yeux soudain écarquillés.
Je me penche jusqu'à son oreille et il tressaille, persuadé que
je vais la lui arracher avec mes dents. Alors que je me contente de lui murmurer
suavement : · Admets-le, Wesley, tu as toujours eu des sentiments pour
moi
Et brusquement, ma bouche écrase la sienne. Ma langue se fraie
un passage, taquinant la sienne, s'enroulant autour. Le torturer était
amusant, certes, mais assouvir mes fantasmes avec lui, c'est nettement plus rigolo
! Je n'ai toujours pas lâché mon morceau de verre. Je m'en sers pour
lacérer sa chemise, révélant des pectoraux saillants. Monsieur
cache bien ses trésors ! Je me sens de plus en plus excitée. Ma
culotte commence à être très humide, tout d'un coup. ·
Faith, murmure-t-il soudain. Mais je n'ai pas envie de l'entendre. Je veux
juste le sentir complètement à ma merci. Alors je remets le bâillon
en place. Ma main glisse le long de ses muscles, les sentant se tendre sous sa
caresse. Sa respiration devient plus haletante. Il ne peut le nier, il est aussi
excité que moi, et la légère protubérance qui s'est
formée à son entrejambe parle mieux que de longs discours
Au
fond, lui aussi doit avoir un fond de perversion. Je le caresse longuement à
travers le tissu de son pantalon, et je devine qu'il doit se sentir à l'étroit.
Ses muscles sont tendus. S'il pouvait arracher ses liens, il le ferait. Oh,
non, mon chou ! La vilaine Faith t'a bien attaché ! A genoux devant
lui, je laisse ma bouche descendre le long de son torse, taquinant au passage
les pointes viriles de ses seins. Il prend une profonde inspiration à mesure
que ma langue descend, de plus en plus bas, atteignant la ceinture de son pantalon. Je
retire mon tee-shirt, et ses yeux s'agrandissent. Et oui, pas de soutien-gorge
! A voir la lueur qui vient de s'allumer dans son regard, je n'ai pas lieu de
m'inquiéter au sujet de ma plastique. Je lui fais un vrai sourire, avant
de demander : · C'est gênant, ce pantalon, hein ? Et je déboutonne
lentement la braguette. Wesley Windham-Pryce porte un boxer ! Seigneur ! Je l'aurais
plutôt imaginé en
caleçon ! Ma main, la petite audacieuse,
se faufile à l'intérieur et se saisit d'un objet dur et doux à
la fois, avec des proportions, ma foi
très au-dessus de la moyenne.
Un sexe à la fois épais et long, que j'ai soudain très envie
de prendre dans ma bouche. Je le lui murmure à l'oreille, et je le vois
rougir. C'est trognon. Une bonne pipe, c'est un vrai plaisir avec un engin pareil. Ma
langue mutine le lèche délicatement, en partant des bourses pour
remonter le long du pénis. Quelques minutes de cette torture puis je l'avale
d'un coup. Je le pompe avidement, allant et venant autour de sa virilité,
et il ne peut retenir un gémissement de plaisir, les yeux mi-clos. Je
suis toute mouillée, ce type m'excite au-delà de toute raison. Enfin,
je vois qu'il y a un homme sous l'observateur, et ça me rend folle de désir
! Quelques gouttes salées s'échappent de sa hampe dressée,
et coulent au fond de ma gorge. Il se raidit dans l'espoir de se retenir encore.
Allez, je crois que je l'ai assez torturé pour ce soir
Je déboutonne
mon jean et l'enlève. Ma culotte de soie noire va suivre le même
chemin. Il contemple ma toison offerte, toute humide d'anticipation. Je m'assoie
sur lui, sexe contre sexe, et je me frotte à lui comme une chienne en chaleur.
Mes yeux sont fermés, décuplant la sensation de plaisir. Je
suis à bout, et je sens qu'il n'en est pas loin, lui non plus. Alors je
saisis sa queue et la fais pénétrer en moi, et la sensation est
tellement fabuleuse qu'il s'en faut de peu pour que je jouisse. Je me retiens
à temps, et commence à le chevaucher, m'empalant sur son membre
comme sur un glaive. Ma chatte est brûlante, mon corps en sueur. Le sien
aussi. Je vais et je viens de plus en plus vite, je le sens s'enfoncer de plus
en plus loin en moi. Bon sang ! Je ne vais plus tenir très longtemps
Le bâillon a glissé, et je sens sa bouche autour de mon sein, suçant
avidement la pointe durcie. Hum ! Que c'est bon ! Continue, Wesley, ne t'arrête
pas ! Et soudain mon corps se cabre violemment. Ma tête tourne, mon sexe
se contracte autour du sien dans un orgasme dévastateur. Je crie de plaisir,
et je sens sa tiédeur m'envahir, tandis qu'il éjacule à son
tour avec un gémissement rauque. Souffle contre souffle, peau contre peau,
nous reprenons peu à peu une respiration normale. Sa bouche cherche
la mienne, et je l'embrasse avec une vraie tendresse. Bêtement. Comme une
pauvre idiote que je suis. Que j'ai toujours été
Allons, il
faut revenir à la réalité ! Alors je le bâillonne à
nouveau, remets son pantalon en place et me rhabille sous son regard à
la fois incrédule et ardent. Cette frénésie sexuelle
m'a mise en forme. Mon visage reprend sa froideur, je suis tout entière
tournée vers le combat qui s'annonce. Plus de place pour le reste. Des
pas légers se font entendre dans l'escalier. Lorsque Angel entre enfin
dans l'appartement, je suis fin prête
FIN
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